Critique d’Art, Journaliste
Stefano Lo Cicero à la Chambre de Commerce Italienne de Paris
Poésie, fantasmes, réalisme se dégagent des œuvres de Stefano Lo Cicero: Contemplation (toute en teinte de tendre féminité, un peu mélancolique, un peu mystérieuse) Interrogation et Métamorphose, Désarroi et Harmonie d’azur, Perdu dans le doute et Symphonies, voici le nom de quelques-unes des toiles du peintre sicilien et rien que ces titres disent bien quelles sont les préoccupations, les pensées, les tendances de cet artiste des plus intéressants qui nous vient de Palerme. Des corps et des visages féminins surgissent et donnent soudainement l’impression de disparaître dans une envolée de pourpre, d’azur et de soufre. Des être expriment une certaine vision de la vie, de l’amour, d’autres se transforment. Il en est qui rêvent, tout éveillés, des rencontres ont lieu et il arrive qu’un élan finisse dans une étreinte.
Peignant à l’huile mais en utilisant aussi l’acrylique, disposant d’une palette d’où s’échappent, vers la toile, des coloris tantôt assourdis, tantôt vibrants comme une flamme, l’artiste nous conduit du réalisme au poème, du mystère à la vérité, de l’attente à la fusion de quelques images. On ne sait plus exactement où l’on est mais on se sent heureux d’être là où l’on se trouve, dans cet univers créé par Stefano Lo Cicero où s’en vont et s’entrecroisent l’insolite et le réel ou presque.
Da: Revue “Panorama du Médecin” – Paris, mars 1982